Sarkozy : "Aucune calomnie ne me fera reculer"

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Ca pour sûr, aucune calomnie ne le fera reculer. Il se cramponne. Il y tient au trône. En tout cas, s'il est élu, une chose est certaine, il risque avoir davantage de problèmes avec l'Emigration plutôt qu'avec l'Immigration. Les vrais Français de coeur n'accepteront jamais ce qu'il veut faire de la France. Et faute d'Emigration, ce sera la Révolution. Dans quelques temps, il regrettera d'avoir voulu être président. C'est certain.

"Aucune calomnie ne me fera reculer",

affirme Nicolas Sarkozy

BORDEAUX (Reuters) - Mis en cause dans des articles de presse sur son patrimoine, le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy accuse implicitement ses adversaires politiques de vouloir "attirer la campagne dans un marécage".

"Je ne me laisserai pas détourner de mon objectif. Aucun mensonge, aucune calomnie ne me fera hésiter, ne me fera reculer", a lancé le ministre de l'Intérieur devant plusieurs milliers de personnes lors d'un meeting à Bordeaux.

"Les adeptes des basses manoeuvres en seront pour leurs frais", a-t-il poursuivi. "Je ne me laisserai pas entraîner dans le marécage où ils rêvent d'attirer toute la campagne parce qu'ils n'ont pas d'idées, parce qu'ils n'ont pas d'argument, parce que certains préfèrent salir que débattre, parce que ne sachant pas comment convaincre, ils préfèrent discréditer."

"Je sais ce qu'ils valent. Je sais jusqu'où ils peuvent aller", a-t-il ajouté.

Il n'a pas précisé qui ce "ils" visait. Mais ses arguments sur l'absence d'idées et d'arguments sont ceux qu'il utilisent habituellement à l'adresse du Parti socialiste et de sa candidate Ségolène Royal.

Dans un article publié mercredi, Le Canard Enchaîné a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir bénéficié en 1997 d'avantages de la part d'un promoteur lors de l'achat et de l'aménagement d'un duplex à Neuilly, ville dont il était alors le maire.

Le président de l'UMP a démenti catégoriquement les informations de l'hebdomadaire satirique. Mais Libération est revenu jeudi à la charge, cette fois sur l'évaluation de son patrimoine.

"Le soupçon", titre en première page le quotidien qui écrit notamment : "Le candidat UMP n'a commencé à payer l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune) qu'en 2006, ce qui suscite les interrogations des fiscalistes sur son patrimoine."

"Rien ni personne ne me découragera. Rien ni personne ne me fera renoncer", a insisté mardi soir Nicolas Sarkozy. "Pour une raison simple, c'est que j'ai une haute idée de la fonction présidentielle, une haute idée de la hauteur de vue et de la grandeur morale qu'elle exige."

"Cette exigence, je me suis efforcé de me l'imposer depuis le début de cette campagne", a-t-il poursuivi. "Je continuerai à essayer d'élever le débat. C'est ma conception de la politique. C'est ma conception du comportement que l'on doit avoir lorsqu'on est candidat à la présidence de la République."

"C'est l'idée que je me fais de la dignité de la fonction présidentielle", a ajouté le candidat UMP. "Si on veut un président de la République digne de ce nom, il doit mener une campagne digne de la fonction à laquelle il postule."

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

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A
"J\\\'ai eu mes premières émotions littéraires en lisant les rois maudits". C\\\'est en ces termes que Sarkonazi est venu à Bordeaux se faire adouber par le vieux Maurice Druon, le neuveu de Joseph Kessel (décidément on n\\\'en sort pas du tout  de ce cercle infernal....). Quel mauvais présage pouvait-on imaginer de pire, que celui de découvrir un penchant morbide pour "la malédiction" chez celui qui s\\\'apprête à devenir peut-être "Le Président maudit" (Abdelkader Dehbi)
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